08 octobre 2024

PLOMBIÈRES-LES-BAINS - (Vosges - 88)

PRÉSENTATION DE LA STATION DE PLOMBIÈRES-les-BAINS

Située dans une vallée escarpée, c’est une ville aux rues étroites qui lui donne une ambiance toute particulière et conviviale. Ce qui frappe, ce sont les maisons d’époque XIXᵉ – XIXᵉ parées de balcons en fer forgé, fonte moulée voir en bois. Plombières est appelée la ville aux mille balcons. D’ailleurs, on compte un 1001ᵉ balcon tout aussi insolite et unique : les Jardins en terrasses. Des vues imprenables sur la vallée sont à admirer lors de balades sur le Coteau de la Vierge ou lors du circuit “Regards sur Plombières”.

Ville coquette et animée, Plombières est la station thermale bimillénaire qui soigne les affections intestinales et rhumatismales de mars à novembre. Dans un cadre authentique et historique, le centre spa balnéo romain Calodaé, offre toute l’année tous les plaisirs de se ressourcer et d’être en harmonie avec son corps.

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Situation nationaleOFFICE DU TOURISME
10 Pl. Beaumarchais
88370 Plombières-les-Bains
Tél. 03 29 66 01 30
SITE WEB





Situation localeHÔTEL DE VILLE
1 place Beaumarchais
88370 Plombières-les-Bains
Tél. 03 29 66 00 24
SITE WEB




 

La fileuse de Meugeaux

L’histoire raconte la vie d’une chevrière, trop pauvre pour épouser un fermier de Ventron. Un soir, alors qu’elle se désolait sur son sort, une voix douce vint jusqu’à elle. C’était la fée des rochers ! Elle lui rendait visite pour sécher ses larmes et la couvrir de richesse. En échange, la jeune femme dut promettre de préserver la pureté de son amour envers le fermier. Cependant, elle oublia le fermier, une fois installée dans sa belle demeure. Lors d’une ultime déclaration, le jeune homme se rendit compte que la demeure partait en ruine. Prise de peur, la jeune femme quitta les lieux en courant et s’enfonça dans l’obscure forêt. Le fermier, parti à sa recherche, la retrouva au lieu-dit des rochers des Meugeaux. Noyée d’une aura blanchâtre, elle filait, à l’aide d’une quenouille, les rayons de la lune qui perçaient la nuit noire. La fée avait puni la jeune femme pour son orgueil. Depuis, elle continue de filer, attendant toujours que quelqu’un vienne la délivrer en la demandant en mariage…
La petite histoire de Plombières-les-Bains

Plombières fut dès le Vᵉ siècle av. J.-C. le lieu d'un habitat celte. Les Romains, lors de la conquête des Gaules, y découvrirent des sources d'eaux chaudes et fondèrent la station, il y a plus de 2 000 ans. La légende veut que les légions du lieutenant de Jules César, Titus Labienus, qui se dirigeaient vers le nord via l'actuelle Franche-Comté, en -51, se soient arrêtées à proximité de Plombières. Un soldat, à la recherche de son chien, qui se serait éloigné pendant la nuit, aurait trouvé ces sources chaudes. Les Romains entreprirent des travaux considérables afin de capter les sources ; pour cela, ils détournèrent l'Augronne. Il semble que les thermes romains accueillaient surtout des blessés de guerre venus des limes sur le Rhin. La station est détruite lors des invasions barbares, mais renaît à partir du Moyen Âge, sous le nom de Plumières puis de Plombières, jusqu'à la dénomination…

Vue sur la ville de Plombières
L'église saint-Aimé

L’église Saint-Amé a été inaugurée pour l’Assomption en 1860 et fut consacrée trois ans plus tard. Elle est dédiée à Saint Amé de Remiremont, saint fondateur du Saint-Mont et Saint-Blaise
À l’intérieur, l’aménagement et l’ameublement date de 1905. L'église précédente, construite à la fin du 14ᵉ siècle. était une chapelle rattachée à un hôpital. Elle servit trois siècles d’église paroissiale. Une deuxième église, de taille modeste, lui succéda en 1729. Comme elle était trop petite en période estivale pour accueillir tous les curistes, il était donc nécessaire de la remplacer.
C’est pourquoi en 1858, de grands travaux débutèrent selon les plans de l’architecte Léon-Charles Grillot, soumis à l’examen du célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc. Cette nouvelle reconstruction est d’abord contestée par les habitants du quartier qui jugent ses travaux trop coûteux. C'est de ce fait l’empereur Napoléon 3 qui rendra la décision et financera en partie les travaux qui se termineront en 1863.

Bain Stanislas et Étuve romaine

Ancien Hôtel des Dames Chanoinesses de Remiremont, construit de 1733 à 1736, vendu comme Bien National en 1791.
Fronton aux Armes du Chapitre Noble de Remiremont. À l’intérieur, escalier de pierre avec rampe en fer forgé. Au sous-sol, étuve romaine (50 °C – source à 81 °C) découverte en 1856 lors des
fouilles entreprises par l’ingénieur Jutier sur ordre de l’Empereur
Napoléon III. Cette salle est utilisée par le centre spa balnéo romain Calodaé, on y accède par la Galerie Jutier construite à travers le béton romain.

La maison des arcades

Maison des Arcades : Construite en 1761-1762, par ordre du Duc Stanislas.  Grille du balcon et ramped’escalier en fer forgé, œuvre d’André Gillot, élève de Jean Lamour (créateur des grilles de la Place Stanislas à Nancy). Sur la façade, écusson aux armes pleines de Stanislas (Leczinscky, Pologne, Lituanie, collier de St. Michel et St. Esprit).
Source du Crucifix : Aménagée en 1762. Christ en pierre (1634). Trois plaques de marbre portant inscriptions en l’honneur des Eaux de Plombières et rappelant les bienfaits de Stanislas et de Louis XV (1760, 1786), porte en fer forgé, œuvre d’André Gillot.
La ville aux mille balcons

Plombières est également surnommée la ville aux mille balcons ! Toutes les maisons en sont pourvues, et surtout la diversité des motifs de ferronnerie donne à l'ensemble de la ville un charme inégalable. À remarquer, sur certains d'entre eux, les initiales de l'ancien propriétaire placées dans le médaillon central.

La Société d'Art et d'Histoire recense actuellement l'ensemble des balcons de la ville en vue d'éditer une brochure se rapportant à cet élément architectural du centre historique.

L'anecdote la plus célèbre de Plombières se rapportant aux mille balcons de la ville : "Le balcon de Joséphine" ICI
Le grand orgue de Plombières

Classé monument historique, le Grand Orgue de l'église Saint Amé, repose sur une tribune en encorbellement construite au-dessus de l'entrée de l'édifice.
Il constitue sans nul doute l'un des plus beaux spécimens d'orgues romantiques de la région.
Son somptueux buffet néogothique est en chêne sculpté (atelier Klem, Nancy), et ses tuyaux de façade en étain.
Sorti des ateliers Jacquot-Jeanpierre, facteur d'orgue à Rambervillers, il date de 1883. Sa composition, de style romantique, compte 32 jeux répartis sur trois claviers et un pédalier. Sa puissance remplit sans peine le grand vaisseau dont l'acoustique est excellente.
Il fut inauguré par Eugène Gigout, organiste à Saint-Augustin à Paris.
Plombières-les-Bains en vidéo


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Le coin des gourmands

Aujourd'hui : la Munstiflette

  1. 1 munster
  2. 1o oignons (optionnel)
  3. 15 cl de crème épaisse
  4. 150 gr de lardons du vrai (dans les Vosges, on est gâté)
  5. 8 pomme de terre
Coupez en premier lieu les pommes de terres cuites en rondelles et tapissez le fond d’un plat à gratin. Versez la crème, puis disposez l’oignon coupé en fines lamelles, et enfin les lardons.
Recouvrez d’une seconde couche de rondelles de pommes de terre et faites cuire au four à 220 °C pendant 10 minutes.
Durant ce temps, découpez en fines lamelles le Munster. 

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