31 octobre 2024

RANDONNEE A SAINT-CYR-SUR-MORIN (Seine-et-Marne - 77)

PRÉSENTATION DE LA RANDONNÉE

Une maison claire, petite "bricole" du pays, recouverte de lierre : c'est la maison de Pierre Mac Orlan. Un musée des Pays-de-Seine-et-Marne et une cour de ferme colorée marquent la balade du Petit Morin.
En fait, une très belle balade qui vous permettra de revenir un peu sur le passé de cette jolie vallée du Petit Morin où ont vécu de nombreuses personnalités de l'art et de la littérature (Pierre Mac Orlan, ci-contre).

Ne perdez pas de temps, chaussez vos godillots et rendez-vous à Saint-Cyr-sur-Morin

 

Pour vous guider

Situation nationaleOFFICE DU TOURISME DE BRIE CHAMPAGNE
9, place du Marché
77750 - SAINT-CYR-SUR-MORIN
Tél. 01 64 65 47 44

SITE WEB 

Situation localeMAIRIE DE SAINT-CYR-SUR-MORIN
Avenue Daniel Simon
77750 - SAINT-CYR-SUR-MORIN
Tél. 01 60 23 80 24
SITE WEB 

 

 

Pierre Mac Orlan…

Pierre Mac OrlanMac Orlan se retire à Saint-Cyr-sur-Morin avec sa femme en 1924, et ne quittera plus sa maison d’Archet, entre le Morin et les bois. La Brie et le calme de sa campagne sont très présents dans son œuvre. Ce cadre qu’il considère comme privilégié accueille nombre de personnalités : Brel, Brassens, Jean-Pierre Chabrol, Armand Lannoux… 
Le musée de la Seine-et-Marne conserve aujourd’hui la plus grande collection publique d’objets sur l’auteur, avec une salle qui lui est dédiée.

Pierre Dumarchey, dit Pierre Mac Orlan, est un écrivain français, né le 26 février 1882 à Péronne et mort le 27 juin 1970 à Saint-Cyr-sur-Morin. Auteur d'une œuvre abondante et variée, il débuta par l'écriture de contes humoristiques, après avoir en vain tenté une carrière dans la peinture. Après la Première Guerre mondiale, son inspiration…

La petite histoire de Saint-Cyr-sur-Morin


L’histoire de Saint-Cyr-sur-Morin remonte à des temps immémoriaux, comme en témoignent les vestiges archéologiques découverts sur son territoire. Des tuiles romaines et des pierres taillées ou polies attestent d’un peuplement très ancien. Le village doit son nom à Saint-Cyr, jeune martyr chrétien du IVe siècle, auquel est dédiée l’église paroissiale. Cette dernière, l’église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, constitue un élément majeur du patrimoine architectural de la commune.

Au fil des siècles, Saint-Cyr-sur-Morin s’est développé autour du Petit Morin, qui a joué un rôle crucial dans son économie. L’arrivée du chemin de fer en 1889 a marqué un tournant dans l’histoire du village, fluidifiant les échanges et assurant une certaine prospérité. Bien que le “tacot” ait disparu en 1947, remplacé par les automobiles et les autocars, son impact sur le développement de la commune reste visible aujourd’hui.



L'église de saint Cyr sur Morin
Le parcours

Circuit de Saint-Cyr-sur-Morin
Balisage : jaune et blanc-rouge
Longueur : 11,00 Km
Temps : 2 heure 45
Difficulté : facile
Cartes IGN :
Pensez à vous en munir

 

L'église de saint Cyr sur Morin

Fondé en 636, le monastère de Jouarre allait amener une population importante qui créa la ville de Saint-Cyr.
Dans cet ouvrage, l'auteur fait revivre les grands personnages comme Anne-Léon de Montmorency, maréchal des camps et armées du roi au XVIIIe siècle, Louis de Culant, gentilhomme de la maison du roi.
On visite le château de Saint-Cyr ou celui de Chavigny qui, édifié sur une île du Petit-Morin, fut détruit en 1849. On assiste au développement de Montgouin jusqu'en 1840, grâce aux plâtrières, à la culture de la vigne à Biercy, à l'exploitation de meulières à Noisemont.
Autant de détails qui font de cet ouvrage un document de référence qui passionnera tous les amateurs d'histoire locale.
 

Le Musée départemental

 

Le musée départemental de Seine-et-Marne, installé dans l’ancienne auberge “La moderne” à Saint-Cyr-sur-Morin, est un incontournable pour comprendre l’histoire et la culture de la région. Ce musée a une double vocation : il retrace l’évolution de la société du nord de la Seine-et-Marne tout en conservant et valorisant l’œuvre de l’écrivain Pierre Mac Orlan.

Les collections du musée sont riches et variées. Elles comprennent notamment environ 8 000 objets consacrés à Pierre Mac Orlan, dont des manuscrits, des éditions originales, des dessins et des archives personnelles. Ces pièces sont présentées lors d’expositions temporaires qui permettent d’explorer les différentes facettes de l’œuvre de cet écrivain du “fantastique social”. Le musée propose également des expositions permanentes sur l’histoire et le patrimoine local, offrant ainsi une vision complète de la culture briarde.
Montmartre sur Morin


Elle est tellement bien ajustée à mon corps qu’elle me complète comme un vêtement de chasse ou de golf, un vêtement dans lequel l’on se trouve à l’aise sans le remarquer », disait Pierre Mac Orlan de sa petite maison de Saint-Cyr-sur-Morin, au cœur de la Brie laitière, l’une des régions les plus bucoliques d’Ile-de-France. Le romancier, le parolier, journaliste et illustrateur y installe sa maison de campagne dans les années 20. Visiter cette ancienne ferme, c’est replonger dans ce qui fut les deux âges d’or de cette petite commune : 1912, premier acte, ouverture de l’auberge de l’Œuf dur et de l’Amour, l’annexe du Lapin agile, le célèbre cabaret de Montmartre où Marc Orlan, de son vrai nom Pierre Dumarchey, croise Marguerite, une serveuse à la forte personnalité. Elle devient sa femme. 
Montmartre sur Morin :
la grande époque de l'Auberge de l’œuf Dur et de Pierre Mac Orlan.
Au début du vingtième siècle, Saint-Cyr sur Morin était devenue… Montmartre sur Morin ! Saint-Cyr était devenu la seconde patrie des artistes Montmartrois. Les habitués du cabaret du "Lapin Agile" à Montmartre se retrouvaient à la campagne, à l’Auberge de "l’Œuf Dur " tenue par Julien Callé. C’est à cette époque que Pierre Mac…

À cette époque...
 

"Mac Orlan donne des souvenirs à ceux qui n'en ont pas"... Disait Georges Brassens…

Pierre Dumarchey, plus connu sous le pseudo de Pierre Mac Orlan, est né à Péronne, dans la Somme, le 26 février 1882. Après une jeunesse misérable qu'il évoque dans Les Villes, il voyage et fait provision de souvenirs qui vont nourrir son œuvre future.

Sur la photo : à gauche, Georges Brassens et Pierre Mac Orlan, en compagnie de Monique Morelli. Photo prise à l'hôtel La Moderne, qui deviendra plus tard le musée des Pays de Seine-et-Marne à Saint-Cyr sur Morin.

Dans les toutes premières années du XXe siècle, il aborde le monde du journalisme en débutant comme correcteur d’imprimerie à Rouen. Mêlé au groupe d’Apollinaire et Max Jacob, il place ses débuts littéraires sous le signe de l’humour et de l’insolite avec La Maison du retour écœurant, 1912, et Le Rire jaune, 1914, puis verse dans le récit…
 
 
Les vidéos du passé
 


Voir l'album photosLE COIN DES GOURMANDS
Aujourd'hui : LES NIFLETTES DE PROVINS  

 

22 octobre 2024

LE CHATEAU DE SAINT-FARGEAU (Yonne - 89)

UNE PAGE D'HISTOIRE

À l'origine, Saint-Fargeau était un rendez-vous de chasse fortifié construit, en 980, par Héribert, évêque d'Auxerre, et fils naturel d'Hugues le Grand et donc frère naturel de Hugues Capet.

Son premier seigneur connu, vers 1060, est Ithier, seigneur de Toucy, Saint-Fargeau et pays de Puisaye ; en 1147, Ithier III, son cinquième seigneur, alla en Terre sainte avec Louis VII ; le huitième, Ithier V, mourut au siège de Damiette (1218) ; le onzième, Jean Ier, n'ayant pas eu de fils, Jeanne, une de ses filles, épousa en 1266 Thiébaut II, comte de Bar, et lui apporta les seigneuries paternelles.

En 1411, le château soutint un siège, puis les terres passèrent à Louis de Bar, évêque de Verdun et cardinal, qui les légua en 1430 à son neveu Jean-Jacques Paléologue, marquis de Montferrat, petit-fils maternel du duc de Bar Robert.

Le 11 février 1450, ses fils Jean, Guillaume et Boniface vendirent « les terres et châtellenies de Saint-Fargeau » à Jacques Cœur, mais il fut spolié de ses biens (dont Toucy et Charny) par le jugement de mai 1453. (Source Wikipédia)

L'avis du Petit Randonneur : Une visite agréable, un château de style et très intéressant. Un regret, c'est de ne pouvoir visiter la presque totalité de cet édifice impressionnant ! De plus la prise de photos est interdite, ce qui est compréhensible dans certains cas seulement.

MAIS OU SE TROUVE CE CHÂTEAU

Situation nationaleLE CHÂTEAU DE SAINT-FARGEAU
Le Château
89170 Saint-Fargeau
Tél. 03 86 74 05 67
SITE WEB 

Situation localeOFFICE DU TOURISME
3 Place de la République
89170 Saint-Fargeau
Tél. 03 86 74 10 07
SITE WEB
 

HÔTEL DE VILLE
4 Avenue du Général Leclerc
89170 Saint-Fargeau
Tél. 03 86 74 01 41
SITE WEB

 

L'ÉNIGME DU TABLEAU CACHÉ DANS LES MURS DU CHÂTEAU

40%C’est une énigme de l’histoire de l’art. Les « formidables murs roses » du château de Saint-Fargeau cachent-ils un tableau du peintre David, illustrant l’une des scènes les plus emblématiques de la Révolution française ? « Peut-être », murmurait Jean d’Ormesson, un ancien habitant des lieux...

Le mystère reste recouvert par une épaisse couche de poussière rose. Mais à force de s’effriter, les briques du château de Saint-Fargeau finiront peut-être, un jour, par dévoiler leur secret…

« Au début, on s’excitait. On a fouillé, creusé, avec nos marteaux, nos burins… mais on a fait chou blanc. Imaginez-vous ! Ici, les murs médiévaux font 3 mètres 70 d’épaisseur ! Puis à force de tomber sur des mortiers de silex imperçables, on en a eu ras-le-bol », confie Michel Guyot, l’actuel propriétaire du château de Saint-Fargeau.

« Sur la toile, on nous a raconté des tas de trucs. Entre autres, qu’à certains soirs d’hiver de la fin du XIXᵉ siècle, la marquise de Mortefontaine faisait évacuer tout le personnel pour descendre, à la lanterne, l’escalier à vis de la tour Jacques-Cœur, et se recueillir devant un endroit secret : l’emplacement où avait été emmurée la fameuse toile de David représentant Louis-Michel Lepeletier de Saint... »

Par Michel Guyot, propriétaire actuel du château

LE SPECTACLE DU CHÂTEAU DE SAINT-FARGEAU

Les fantômes sortant des murailles, l’épopée de Jeanne d’Arc, la chasse d’Héribert, le tournoi de chevalerie, les écorcheurs sanguinaires, l’arrivée de la Grande Mademoiselle, la Révolution et le passage des troupes américaines en Puisaye constituent le merveilleux livre d’images vivantes du Château de Saint-Fargeau.
Dans le cadre exceptionnel du Parc du château, pendant plus d’une heure et demie, et sur un rythme époustouflant, 1000 ans d’histoire défilent sous vos yeux.

Avec plus de 600 acteurs et 50 cavaliers, le spectacle historique du Château de Saint-Fargeau est l'un des plus grands d'Europe.


La grande salle du château
HISTOIRE DU CHÂTEAU

L’histoire du Château de Saint Fargeau s’étend sur 10 siècles. En 980, Héribert Evêque d’Auxerre et demi-frère d’Hugues Capet élève un rendez-vous de chasse fortifié. Du Xe au XVe siècle, le château a pour propriétaires des familles illustres : les seigneurs de Toucy, de Bar et le célèbre argentier de Charles VII, Jacques Cœur. À partir de 1453, Antoine de Chabannes fait construire sur les bases de l’ancienne forteresse le château actuel, avec sa forme pentagonale, flanqué de six grosses tours.

En 1652, Anne-Marie Louise d’Orléans, la Grande Mademoiselle cousine germaine de Louis XIV, condamnée à cinq ans d’exil à la suite des évènements de la Fronde s’installe à Saint-Fargeau. Elle fait intervenir l’architecte Le Vau sur les façades intérieures du château. Il laisse un des plus beaux exemples de classicisme français. La famille Lepeletier acquiert le château en 1713. Louis Michel Lepeletier, conventionnel célèbre, vota la mort de Louis XVI et mourut assassiné. Le Château de Saint Fargeau est le « personnage » central du roman de Jean d’Ormesson Au plaisir de Dieu. Depuis 1979, le Château de Saint Fargeau est la propriété de Michel Guyot.

 Le parc du château

L'HISTOIRE EN PARCHEMIN - La suite

Un clic pour ouvrir la parchemin


LA CRÉATION DU VILLAGE DE SAINT-FARGEAU

Le lavoir paradisC’est au Xᵉ siècle, autour d’un rendez-vous de chasse fortifié que tout a commencé. Des personnages illustres ont élevé leur demeure sur le site actuel de Saint-Fargeau et y ont bâti le château ; des femmes et des hommes - artisans, marchands, paysans, religieux - se sont établis tout autour et n’ont eu de cesse de protéger, d’agrandir, d’organiser et d’embellir leur cité, façonnant ainsi notre territoire au fil de sa longue histoire.

Ce riche passé a engendré l’étonnante diversité du patrimoine de Saint Fargeau. Tout d’abord les édifices prestigieux, classés Monuments Historiques : le Château, le Beffroi, l’église Saint-Ferréol, la Chapelle Sainte-Anne avec ses peintures murales. Mais il faut aussi, en découvrant les rues du bourg, admirer les « vieilles » maisons, les ponts, les lavoirs… tout un patrimoine « modeste » bâti par les Fargeaulais, illustres et inconnus qui, génération après génération, ont vécu là et ont laissé leurs traces.

La parc du déversoirSeptfonds
Pour certains, le nom de Septfonds, en latin septem fontes ("sept fontaines" ou "sept sources"), aurait été attribué au village à cause de sa situation sur la rive occidentale du ru de Septfonds, dans une vallée humide sillonnée de petits ruisseaux, inondée une grande partie de l'hiver.

 LES PERSONNAGES CÉLÈBRES AU CHÂTEAU

Jacques Cœur : (vers 1395/1400, à Bourges25 novembre 1456, sur l'île de Chios) est un marchand français, négociant, banquier et armateur.

Il fut le premier Français à établir et entretenir des relations commerciales suivies avec les pays du Levant. En 1439, le roi Charles VII le nomme Grand Argentier du royaume de France1. Il se lance dans de nombreuses entreprises commerciales et industrielles et amasse une fortune considérable qui lui permet d'aider le souverain à reconquérir son territoire occupé par les Anglais. Mais sa réussite éclatante l'amène à la disgrâce : en invoquant diverses accusations, ses rivaux et ses nombreux débiteurs, dont le roi, provoquent sa chute en 1451. Emprisonné puis banni en 1456, il meurt à Chios en Grèce (île près de la Turquie) lors d’une expédition contre les Turcs.

 Jean d'Ormesson : Située dans l’Yonne (Bourgogne–Franche-Comté), à 45 km d’Auxerre, la charmante commune de Saint-Fargeau, au cœur la Puisaye, mérite le détour. Le magnifique château appartenait à la famille de Jean d’Ormesson, du côté de sa mère. Le jeune Jean y venait tous les étés, jouant dans le vaste parc du château, faisant le tour du lac, parcourant à bicyclette la région, se rendant à Saint-Sauveur, la patrie de Colette…

Agnès SorelAgnès Sorel : Selon les commentateurs, qui s'appuient sur les chroniques de Monstrelet ou de Jean Chartier, la rencontre entre la jeune femme et le roi, impressionné par sa beauté, a lieu à Toulouse le 19 mars 1443, lorsque Charles reçoit en grand cérémonial son beau-frère René et Isabelle de Lorraine dans la suite desquels Agnès paraît pour la première fois, ou bien à Saumur en septembre 1443.

La porte d'entrée principale
L'entrée principale du château


LE CHÂTEAU ET LA LITTÉRATURE

« Un parc immense, les tours, les bosquets, les bancs à l'ombre des tilleuls, les allées entretenues avec soin, les plates-bandes de pensées et de bégonias […] Deux fois par mois, M. Machavoine venait remonter en silence les horloges. Il se glissait dans le billard, dans le petit salon, dans le grand salon, dans la bibliothèque, dans la salle à manger, dans la salle à manger des enfants, dans l'office, dans l'immense cuisine, dans la vingtaine de chambres qui restaient ouvertes toute l'année. Il vérifiait si les pendules, les horloges, les cartels donnaient bien l'heure exacte, et il les remontait. Il m'arrivait de le suivre de pièce en pièce avec une fascination qui m'étonnait moi-même. »
Au plaisir de Dieu, Jean d’Ormesson


Sans fortune, ni grand diplôme, on peut combler ses espérances et même devenir un formidable bâtisseur de rêves. C'est ce que nous prouve la vie de Michel Guyot. Enfant, il adore les chevaux, le rituel des chevaliers. Alors à vingt-huit ans, avec son frère Jacques, il achète son premier château. Quatre ans plus tard, un nouveau défi : reprendre le domaine de Saint-Fargeau sans un sou en poche et avec deux hectares de toiture à rénover ! À l'arrachée, ils vont réussir à convaincre les banquiers, à lancer un spectacle pour financer les travaux. Et l'aventure continue : la réhabilitation de deux fermes
J'ai révé d'un château, Michel Guyot (propriétaire du château)

 

20 octobre 2024

DECOUVRIR LE VILLAGE DE JOYEUSE (Ardèche - 07)

JOYEUSE, UN VILLAGE À VISITER !

Selon la légende, sa fondation remonterait à l’an 802. L’empereur Charlemagne, revenant d’Espagne, aurait établi son campement tout près de la Beaume. Au cours d’une partie de chasse, il aurait perdu son épée. Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tint sa promesse en lui déclarant : « Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse. »

Pour mieux vous y retrouver

Situation localeOffice de tourisme
63 avenue François Boissel – BP 30
07260 Joyeuse
Tél. 04 75 37 24 48
SITE WEB

 

Situation nationaleMAIRIE DE JOYEUSE
214, Route Nationale
07260 JOYEUSE
Tél. 04 75 39 96 96
SITE WEB

 

 

 

L'épée de Charlemagne
 
A en croire la légende, la fondation de de la ville de Joyeuse remonterait à l'an 802. En revenant d’espagne L'empereur Charlemagne aurait établi son campement tout près de la rivière la Beaume.
C’est au cours d'une partie de chasse que l’empereur aurait perdu son épée « Joyeuse ». Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tenu sa promesse en lui déclarant : "Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse".
Une ville chargée d’histoire
Encore partiellement enserrée dans ses remparts avec ses rues étroites, ses passages voûtés, les « goulajous », Joyeuse a conservé de nombreux témoins de son riche passé.
Un peu d'histoire de Villard

Capitale de l'ancien duché de Joyeuse, la vieille ville atteste d'un passé historique très riche, avec le château des Ducs de Joyeuse du XVIe siècle et sa Tour de la Recluse, les restes de remparts et ses portes Sainte-Anne et de Jales, ainsi que l'église St-Pierre qui est l'ancienne chapelle ducale.

Durant une semaine début août, le Festival de la Joye met en scène ce passé à travers des spectacles de rue à connotations historiques, un défilé d'une centaine de figurants en costume et de nombreuses troupes théâtrales. 

L'espace historique et légendaire propose aussi de découvrir ce passé prestigieux, durant tout l'été, à travers son musée et des visites théâtralisées dans la vieille ville. 

Joyeuse est aussi une ancienne capitale de la soie, avec magnaneries, moulinages et vieilles échoppes qui revivent chaque année en octobre lors

La ville médiévale de Joyeuse
L'église saint-Pierre de Joyeuse

L'église de Joyeuse est classée monument historique. Dédiée à saint Pierre et à saint Paul, elle date pour partie du XVe siècle et se situe près du château. Elle fut donnée en 1111 par l’évêque de Viviers aux moines de l’abbaye de Cluny avec l’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Rosières dont elle dépendait. De 1111 à 1617, Saint-Pierre de Joyeuse fut annexée au prieuré de Rosières qui lui-même relevait de celui de Ruoms. En 1620, la duchesse de Joyeuse, princesse de Guise, versa plus de 2000 livres pour libérer l'église de Joyeuse de la tutelle de celle de Rosières et en confier la gestion aux Oratoriens.

Elle fut reconstruite au XVIIe siècle (la date de 1676 figure sur sa façade, le couvent des oratoriens datant également de 1676 alors que l’acte de fondation est de 1620, la lenteur des travaux s'explique par leur difficulté et par une épidémie de peste ayant décimé la région vers 1629).

Le château

De style renaissance, il comprend un corps de logis central avec tourelle d’escaliers et aux extrémités deux ailes formant pavillons. Deux cours superposées, deux écuries et des communs avec passage voûté permettaient d’accéder directement à l’église. Cet édifice fut jusqu’au milieu du XVIᵉ siècle la demeure habituelle des Seigneurs de Joyeuse. À la révolution, le bâtiment fut utilisé comme garnison des troupes stationnées à Joyeuse, comme prison et comme centre des impôts.

En 1806, des travaux de démolition de la partie menaçante du château furent entrepris par la commune.
En 1830, le château servait d’abri à l’école des jeunes filles. Plus tard fut édifié une halle qui servit de remise au corps des sapeurs-pompiers. Il renferme un portrait peint à l’huile du cardinal de Joyeuse et plusieurs fauconneaux en bronze offerts par le maréchal de Joyeuse à la ville pour la défense de ses fortifications pendant les guerres de religion.

Collège des Oratoriens

Le premier Oratoire au Mans est fondé près de la cathédrale Saint-Julien afin d'accueillir les pèlerins venant honorer le saint patron de la ville. Ce premier Oratoire sera baptisé du nom de Saint-Ouen. Puis, juste à côté de la forteresse du Mans, s'élève une jeune paroisse possédant quelques possessions à Coulaines, en contrebas, ou plus loin à Sargé.

Après la destruction de plusieurs maisons dans le faubourg Saint-Ouen à la suite d'un incendie provoqué par le maréchal Bois-Dauphin…

Un clic sur l'album photos pour l'ouvrirJoyeuse en vidéo